Alors que ses capacités s'agglomèrent petit à petit, la force conjointe du G5 Sahel (FCG5S) doit
pouvoir les orienter efficacement, sans quoi les résultats pourraient se faire attendre longtemps, et les GAT pourraient poursuivre impunément leur politique d'embuscades. Or le renseignement est clairement le caillou dans la chaussure de la FCG5S : certains pays, comme la Mauritanie disposent à la fois de moyens ISR variés (cf mon reportage dans le dernier RAIDS Aviation) et de l'expérience de leur emploi, d'autres n'ont ni les uns ni l'autre. L'expérience mauritanienne de CAS réactif suite à du renseignement d'opportunité (lire le précédent et mon reportage dans le dernier RAIDS) devraient donc inspirer les quatre autres pays.
En outre, la fonction J2 de la FCG5S semble réduite à peau de chagrin, en termes de personnel et de moyens. Il n'y a donc pas de vraie interface entre la remontée nationale d'indices tactiques (essentiellement fruit d'un ROHUM basique) et la fusion opérative du renseignement, qui permettrait d'être efficace dans le fuseau ouest (actuellement le plus malmené).
C'est donc clairement un axe d'effort à mener, avec une triple réflexion sur les moyens humains et techniques (les capteurs, mais aussi les moyens de distribuer l'information) et enfin la relation entre la FCG5S et Barkhane (et donc le niveau de confiance sur le renseignement échangé).
Une piste : former des spécialistes, comme Barkhane l'a fait pour les GATA (guetteurs aériens tactiques avancés)/
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