Florence Parly est venue livrer quelques unes de ses réflexions en matière de mixité à l'assemblée
générale de l'association Avec les femmes de la défense. Ce réseau professionnel créé il y a deux ans revendique 400 adhérents, dont 10% d'hommes.
La minarm a rappelé la mission qu'elle a confiée à la contre-amirale Anne de Mazieu pour faire une meilleure place aux femmes. 10% des officiers généraux devront être des femmes en 2022, ce qui en tant que tel est plus qu'atteignable, mais ne permettra pas forcément aux femmes de toutes les armées et services d'avoir les promotions qu'elles méritent (les femmes sont déjà très présentes au SSA et à la DGA). A titre d'exemple, il n'y a que deux femmes au CHEM (un médecin et une aviatrice) cette année. Et quatre à l'école de guerre Terre (sur un total de 80 stagiaires).
La minarm a aussi lancé à la salle quelques phrases-chocs : "quelqu'un qui pense que la femme n'a rien à faire dans les armées n'a rien à faire dans les armées" (...) "les talents et compétences n'ont rien à voir avec le genre" (...). Et le couperet : "le taux de féminisation est trop bas".
Au premier rang, tous les directeurs et généraux présents, femmes comme hommes, ont pris plein de notes.
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