A chaque 14 juillet, elles sont là pour éclairer le commandement et les télespectateurs, des boules
optroniques aéroportées seront une fois de plus de la partie cette fois-ci. Un Fennec de l'armée de l'air portera une boule Wescam servant aux retransmissions télévisées et un autre appareil du même type servira de porteur de relais.
Rappelons que plusieurs autres appareils du même type, dotés de boules plus petites -et qui mériteraient un programme de modernisation...- sont chargés, eux, de constituer un filet infranchissable autour du gouvernement réuni sur quelques m2 de Concorde (avec le président du Sénat, de l'assemblée nationale et du conseil constutionnel).
Dans les airs aussi cette année le Reaper, le même que celui qui soutien les opérations du COS à Barkhane, avec une qualité de capteurs incomparables, sauf pour ceux qui détiennent du block 5 (la France doit y venir aussi). Ce Reaper succède aux Harfang qui ont déjà, et les Hunter avant eux, travaillé sur les dispositifs particulier de sûreté aérienne. Ce Reaper sera contrôlé de Cognac, à environ 500 km de là, par liaison satellite cryptée.
Il y aura aussi et enfin en l'air un motoplaneur Stemme S-15 avec un pilote de sécurité à bord, donc pas totalement un drone. Un pré-Patroller en quelque sorte, contrôlé apparemment et néanmoins du sol par une liaison hertzienne. Le S-15 a déjà a utilisé par Safran pour promouvoir ses capacités en matière de surveillance de feux de forêt, mais pas au-dessus de zones habitées.
C'est bien la première fois qu'un appareil aérien non mis en service est intégré à la manoeuvre du 14 juillet. Un tel niveau d'avant-gardisme, qui donnera par ailleurs une belle visibilité à Safran, a sans doute fait l'objet, par ailleurs, des autorisations nécessaires, pour survoler la capitale.
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