En plein état d'urgence, les répétitions du défilé du 14 juillet bénéficient de mesures renforcées de
sécurité. Certains sont visibles à l'oeil nu, d'autres pas. Exemple, ce matin sur les Champs, des effectifs de Sentinelle ont été ostensiblement mobilisées pour s'assurer qu'il n'y a pas d'attaque contre les militaires du défilé à pied qui prennent leurs marques, avant de glisser sur Satory.
Un large périmètre d'exclusion des véhicules a aussi été établi pour éviter des voitures béliers ou kamikazes, comme celles qui ont frappé à Nice il y a presque un an ou sur... les Champs, il y a quelques semaines.
A Satory, des gendarmes du GBGM se chargent d'accueillir la presse, mais aussi des visiteurs non référencés, sur le site qui n'est pas militaire. Le PM, comme le SIG 20/22 sont prêts à servir, même si on ne sent pas une tension particulière : depuis belle lurette, tout porteur d'uniforme, gendarme compris, est une cible.
A Brétigny, des effectifs de Sentinelle, ont été prélevés pour assurer la sécurité du site, qui n'est plus militaire.
Les militaires qui défilent sont assez au fait de ces problématiques de Sentinelle et d'attaques de militaires sur le territoire national, puisque la plupart d'entre eux, dans l'armée de terre, y ont participé plusieurs fois. Certains régiments défilant, comme le 68e RAA, fournissent d'ailleurs actuellement des contingents. C'est aussi le cas de la Légion, qui "tient" actuellement la plateforme parisienne, avec la 13e DBLE et le 2e REI.
Des consignes de sécurité ont aussi été distribuées aux militaires. Attention à la présence sur les réseaux sociaux : associer une photo et un compte Facebook, par exemple. On ignore aussi dans quelle mesure cette ambiance particulière impactera les traditionnels à-côtés du défilé.
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