C'est devenu une tradition, quelques chiffres pas communs se sont nichés dans le dossier de presse
livré par l'Elysée pour illustrer la visite du président à la composante sous-marine de la dissuasion. Ainsi, on apprend que 260 fusiliers marins (pratiquement 10% de l'effectif de Forfusco) oeuvrent sur place, aux côtés de 120 gendarmes.
La dissuasion, dans les airs, mobilise aussi "une cinquantaine" de chasseurs Rafale et Mirage 2000NK3, un chiffre qui était traditionnellement placé sous le boisseau sans être non plus totalement ignoré de non-initiés du sérail. Une bonne connaissance du stock restant de NK3 permet d'en déduire donc le nombre de Rafale du 1/4 Gascogne réservés à la dissuasion, même si, faut-il le rappeler, ces mêmes appareils assurent des créneaux de police du ciel, ou des missions contre Daech (au Levant) et Aqmi (en Afrique). C'est donc par nature la composante la plus polyvalente et la moins chère de la dissuasion.
On apprend aussi, pour ceux qui aiment les chiffres, que la marine approche des 500 patrouilles de SNLE : celle en cours est la 492e. L'embarquement d'officiers féminins est confirmé pour l'automne à bord des SNLE.
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