Pas de nouvelle rassurante en ce début de soirée, près de 24 heures après le décollage d'un Mirage 2000N de Luxeuil, et sa disparition des écrans radars, une heure plus tard, au-dessus de la Creuse. Le cratère creusé par le crash est un carré de 15 mètres de côté. Il n'a pas pu être totalement investigué, et l'eau qui l'a rempli était en cours de pompage, en fin d'après-midi.
A 19 heures, le procureur chargé de l'enquête a fait état de découverte de fragments humains, sans plus de détail.
L'envoyé spécial d'I-Télé évoque également la présence de "parachutes". Nouvelle qui n'a pas été confirmée, par ailleurs. Le cratère livrera sans doute, demain, des réponses.
Comme c'est le cas classiquement dans ce genre de dossier (1), trois enquêtes simultanées ont été ouvertes. La première, de commandement, visera à s'assurer que tout a été conduit dans les règlements de l'armée de l'air : elle est menée par l'Inspection. La deuxième, technique, est l'apanage du BEA-D Air : elle cherche les causes de l'accident, afin d'éviter qu'une même séquence ne conduise au même résultat.
La troisieme est celle menée par la justice, souvent secondée, comme bras armé, par la section judiciaire de la gendarmerie de l'air. Comme on l'a vu, cependant, avec une récente affaire -le double crash de Mirage F1 en 2004-, le temps de la justice peut parfois prendre du temps.
(1) la séquence est la même après l'accident du GAM d'hier.