Pas encore déclaré bon pour le service, le Mistral avait commencé sa carrière par une RESEVAC, en juillet 2006, au large du Liban, dans le cadre de l'opération Baliste. Déjà, à l'époque, figuraient à bord des marsouins, ceux du 2e RIMa. Cela avait été aussi la première opération impliquant les Caracal du Pyrénées, qui défilaient, cette année-là, le 14 juillet, sur les Champs-Elysées. 14.000 ressortissants avaient été évacués par Baliste, dont la moitié par la marine.
Le Mistral était encore sur le pont, en face de la Birmanie, deux ans plus tard, mais la junte n'avait pas permis que le BPC débarque du fret humanitaire, au grand dam de l'équipage.
Trois ans plus tard, le BPC devrait donc assurer son troisième engagement humanitaire.
Dans un cadre un peu particulier, puisque le navire a quitté Brest, lundi, en configuration Jeanne d'Arc, avec une compagnie du 3e RIMa à bord.
Pas une totale première, puisque en 2008, la Jeanne d'Arc -la vraie- avait pleinement participé à l'opération Thalatine, pour libérer les otages du Ponant, récupérer la rançon, et les ravisseurs présumés.