L'armée de l'air vient de le confirmer : les deux pilotes du Mirage 2000N qui s'est écrasé mardi soir dans la Creuse sont morts. Il ne restait que peu d'espoir de retrouver vivants ces deux aviateurs, tous les deux âgés de 30 ans, opérant à l'escadron 2.4 La Fayette de Luxeuil.
Le pilote était qualifié sous-chef de patrouille, en attente de passer au niveau supérieur de chef de patrouille (il avait plus de 1.000 heures de vol), et le NOSA, sous-chef navigateur (900 heures de vol), lui aussi prévu pour passer au niveau suivant. L'armée de l'air vient d'expliquer que le vol de mardi soir comportait deux objectifs et c'est a priori après le traitement du deuxième que le crash serait intervenu.
C'est l'équipier du Mirage 2000N perdu, qui évoluait à plus de trois kilomètres de là, qui a détecté la perte de l'appareil, grâce au TACAN. Il a également constaté que l'appareil ne répondait pas aux appels radio.
Selon les estimations, il restait 3,3 tonnes de kérosène à bord du Mirage 2000N perdu, qui devait ravitailler, avant de rentrer à Luxeuil.
L'armée de l'air ajoute enfin qu'il n'y a "pas d'enquête de commandement" d'ouverte. Il n'y a "aucun problème d'exécution" (...) : "cette mission a été bien préparée, il n'y a aucune raison de déclencher une enquête de commandement" assure-t-on.
Le général Paul Fouilland, patron des FAS, s'est rendu hier à Luxeuil.
