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L'engin est un 6-roues, motorisé par un propulseur pour lequel "plusieurs solutions ont été identifiées" mais pas encore formellement choisies. Mercedes fait partie des sérieux prétendants, avec un V12 devant pousser 550-600 cv, Steyr n'est pas exclu.
Panhard entend le commercialiser avec un partenaire sur lequel la société garde le silence, pour l'instant. Son projet est en concurrence frontale avec celui de Nexter, pour ne parler que du concurrent le plus évident. Sagem, qui a co-développé avec Panhard un tourelleau téléopéré, pourrait fournir des éléments optroniques, ce que la PME ne commente pas.
Le SPHINX-Panhard dispose d'une transmissions en H, et est protégé jusqu'au niveau 5.
La tourelle héberge deux des trois hommes d'équipage, ainsi qu'un canon CTAI 40 mm, qui trouverait ainsi un débouché, après des années de développement et d'importants investissements.
Enfin, accolés aux flancs de la tourelle, deux lanceurs bi-munitions de missiles complètent l'armement. Huit lanceurs polyvalents groupés par quatre sont implantés sur la face avant de la tourelle pour des pods fumigènes ou des leurres.
Le tireur et le chef d'engin disposent chacun d'un dispositif optronique.
La DGA a prévu de commander 300 EBRC, à livrer à partir de 2018.
Un véhicule à l'échelle 1:1, sans son moteur, sera exposé à Eurosatory, en juin prochain.