Même si le format global de la contribution française à la FINUL ne devrait pas singulièrment changer, l'utilisation de ces moyens va radicalement évoluer. Hervé Morin, arrivé cet après-midi au Liban découvrira sur le terrain une partie de ces mutations dimanche, après une série de rencontres bilatérales de haut niveau, toute la journée de samedi, à Beyrouth.
Actuellement, les 1.500 militaires français sont missionnés à parité sur des missions de contrôle de zone (CZ) et de QRF (quick reaction force: force de réaction rapide). A court terme, la composante CZ -deux compagnies d'infanterie- rejoindra une nouvelle force de réserve de théâtre (TRF), formée à partir de la QRF actuelle. Cette dernière regroupait notamment l'escadron Leclerc, une batterie d'artillerie (canon de 155 mm), une batterie d'artillerie sol-air (Mistral) et quelques moyens plus exotiques. Pour l'essentiel, tous ces moyens sont apportés par la seule armée de terre.
C'est aussi une spécificité du théâtre, la France n'a pas d'hélicoptères, se reposant sur les capacités offertes par la FINUL.
Cette mutation du dispositif français s'inscrit dans la demande de l'ONU à la FINUL pour une présence plus mobile et dynamique.