lundi 20 février 2017

Plus de tournages, de diffusion... et de recettes ?

C'est la prévision de l'entourage de Jean-Yves Le Drian : un an après la mise en place d'une mission
cinéma, les fictions fondées sur des sujets défense connaîtront, en 2017, une nouvelle expansion sur le petit et le grand écran. Cette analyse est fondée sur une hausse des tournages, mais non chiffrée.

Aucun exemple n'est cité, la Défense se disant liée par des accords de confidentialité avec les producteurs, qui, comme chacun sait, on leur propre calendrier de sorties en salles obscures. C'est pareil pour les chaînes. Sur ce mode de la confidentialité, Défense et producteurs ont dû au moins trouver une zone d'action commune.
Pourtant, le camouflé n'est pas un vrai genre, en France. Pour s'y être tenté, certains ont même connu de grosses désillusions, comme Mémento (avec Forces Spéciales), qui disait à l'époque avoir connu un meilleur accueil à l'étranger (les critiques ne sont pas avides de films de ce genre).
Rien qu'en 2015, pourtant, la Défense avait reçu 107 demandes, qui avaient généré 43 tournages et quand même 100.000 euros de recettes. Le détail de ces chiffres n'est pas donné.
Pas la priorité première de la mission cinéma, qui cherche avant tout des scénarii plus proches de la réalité vecues par les soldats, qu'à faire croître les courbes d'euros.
Il est vrai, que le cinéma est, à mon sens, un levier plus efficace que les coûteuses campagnes de recrutement et les marques ombrelles, mais ce n'est que mon avis.
Pour cela, la Défense se dit prête à immerger des scénaristes au milieu des soldats, pour leur en faire prendre le jargon, créer des personnages, etc. Des confrères observateurs ont cru reconnaître un des ces immergés à la DRM, mais la Défense explique de son côté que pour l'instant, ce processus n'a pas commencé.
Et chacun le sait, à la DRM, pas de légendes, que des vérités.

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