mercredi 20 janvier 2016

Le TOC, une FBI pour l'AdT

C'était sensé régler les problèmes de Sentinelle, mais les retours sceptiques du terrain, dès le
printemps, ont montré que ce n'était pas le cas : le témoin d'obsturation de culasse est sur la sellette.
Cette tige en acier visible sur la fenêtre d'éjection devait contribuer à sécuriser les armes, plutôt que de recourir aux précédent système, à bas de plombages.
Seulement, sur les deux dernières occasion d'approvisionner, les militaires concernés ont observé des incidents de tir.
Au Bataclan, aucun coup de feu n'a été tiré par les personnels de Sentinelle déployés (notamment ceux du 1er Chasseurs), mais des armes ont été approvisionnées. Incident de tir. A Valence, c'est encore mieux connu, les artilleurs du 93e RAM ont approvisionné, et tiré plusieurs fois... après avoir là aussi connu des incidents de tir.
Ces problèmes sont connus depuis des mois, et des rapports ont été dressés après ces deux attaques : la situation n'évolue pas. En opex, le TOC n'est pas utilisé, et on n'a pas connaissance, sauf de cas limités en Afghanistan, de départs de coups intempestifs.

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Mes derniers livres : Le RAID, 30 ans d'opérations (Ed Pierre de Taillac), L'armée au féminin, préface de Jean-Yves Le Drian (Ed Pierre de Taillac) et Commandos du Ciel, préface du général André Lanata (Editions JPO).