confronté : moderniser des Scalp-EG, ou les tirer.
Un nouveau raid a eu lieu cette nuit à l'est d'Alep sur un site présenté par l'EMA comme fabriquant des roquettes et servant au stockage d'armement. Quatre avions, tous armés de Scalp-EG selon cette source ont été utilisés.
Le nombre de missiles tirés n'a pas été confirmé, mais la tradition, c'est de doubler chaque DMPI, des fois qu'un Scalp-EG voudrait folâtrer vers d'autres cibles.
Comme expliqué plus haut, les stocks de Scalp-EG sont assez élevés, et la consommation avait été assez faible jusqu'à maintenant (15 tirés en Libye). La Royal Air Force avait eu moins de retenue, notamment en Irak.
Les Mirage 2000D sont capables de tirer des Scalp-EG, mais ils n'en emportent qu'un, au lieu de deux sur Rafale (un sur Rafale Marine).
Faute de pédagogie des autorités sur ce point, il est assez difficile de mesurer l'intérêt du Scalp-EG sur les cibles en question. La dimension soutex n'est pas à exclure. Une GBU-24 que peut désormais tirer le Rafale aurait sans doute eu aussi un effet appréciable, pour une dépense moindre.
On peut néanmoins mesurer qu'à l'échelle française, cela rappelle le spectre d'armement détenu (on n'en est pas encore aux averses de missiles russes...), et du rang tenu par l'aviation française, ce qui, dans les rapports toujours complexes qui régissent la communication interarmées, n'est pas un mal.
Actualisé : on l'a su depuis, le premier raid a consommé six missiles, et le deuxième, autant.