central pour le soutien des hélicoptères en service, même si la prestation varie d'un modèle à l'autre.
Le constructeur le sait, son savoir-faire technologique est reconnu, mais il doit convaincre ses clients que ses efforts dans le soutien sont aussi à la hauteur.
L'arrivée de Guillaume Faury à la tête de la maison semble avoir fait progresser plusieurs dossiers. Le nouveau patron avait rencontré le CEMA après son coup de sang.
S'il ne peut pas tout, Airbus Helicopters a plusieurs leviers pour faire évoluer la situation. Il a créé un centre dédié au soutien industriel français, sur les bases de l'ancien DERH. Pas qu'un coup de ripolin, insiste-t-on à Marignane. 500 personnels sont entièrement dévoués au sujet, depuis le début janvier... 2015. (1)
Sa hotline est désormais ouverte le weekend, à la demande de l'EMA. Certes, ce supplément de service se paie, mais cela permet de pouvoir traiter immédiatement les dossiers d'hélicoptères cloués au sol pour manque de pièce.
En 2015, ce centre a traité entre 150 et 200 demandes pour les opérateurs militaires français.
De l'autre côté du parking, Airbus dispose d'un centre de gestion des rechanges ultramodernes, disposant de 80.000 références. Pour autant, évidemment, que ce soit bien Airbus qui détienne la pièce demandée par les opérateurs militaires, la rechange est ensuite expédiée en une poignée d'heures.
(1) depuis sa création, ce centre n'avait pas été médiatisé. La commission de la défense de l'assemblée nationale a livré un rapport assez détaillé sur la problématique, en décembre.
Mes tweets d'actu sur @Defense137. Mon dernier livre : Le RAID, 30 ans d'opérations (Ed Pierre de Taillac) Mes prochains livres (sortie janvier) : L'armée au féminin, préface de Jean-Yves Le Drian (Ed Pierre de Taillac) et Commandos du Ciel, préface du général André Lanata (Editions JPO).
