L'autre annonce de contrat notifié le 30 décembre, pour 6 Caïman supplémentaires, concerne aussi les
forces spéciales (1). Ce contrat prévu dans l'actualisation de la loi de programmation militaire permet en fait de transformer l'EOS3, actuellement sur Caracal, sur Caïman. Les Caracal, eux, seront récupérés par l'EH 1/67 Pyrénées, sans doute en 2017, au fur et à mesure de l'équipement de l'EOS3. Les raisons ont été détaillées par ce blog le 2 janvier.
Développé initialement pour les seuls besoins de l'armée de l'air, le Caracal n'a pas toujours eu bonne presse dans l'armée de terre. La possibilité de pouvoir voler sur Caïman permettant, en outre, de simplifier tout dans l'armée de terre : la RH, les pièces, mais aussi d'utiliser les montures des conventionnels déjà déployées sur les théâtres.
Il faut rappeler que ces six Caïmans supplémentaires sont commandés après que le ministère de la Défense a longuement négocié avec Airbus Helicopters, quelques mois plus tôt, pour réduire sa cible de... Caïman. C'était déjà pareil pour le programme Tigre.
17 Caïman ont été livrés à l'armée de terre. Seulement deux seraient déployés en opérations.
La Marine a reçu 15 Caïman, et en déploie actuellement trois à la mer, en plus de ceux qui sont d'astreinte SECMAR à Lanvéoc-Poulmic et Hyères.
On ignore le volume d'heures français, mais selon Airbus, les 270 NH90 déjà livrés à 13 clients ont accumulé plus de 100.000 heures de vol.
(1) les appareils en question seront livrés entre 2017 et 2019, mais l'EOS3 sera vraisemblablement équipée avec d'autres appareils avant.