une idée de la complexité du sauvetage du Modern Express dans une mer et une météo pas coopératives...
Selon le point réalisé à l'instant (12h) par la prémar de Brest, le roulier dérive à la vitesse de 2 noeuds (3,7 km/h) vers le sud-est dans une mer avec creux de 6 mètres, et un vent de 80 km/h. L'épave n'est plus qu'à 59 NM (106,2 km) du bassin d'Arcachon.
Ces conditions "ne permettent pas" d'hélitreuiller les experts du sauvetage" à bord du navire. Une fenêtre d'action météo serait envisageable lundi, selon la préfecture maritime. C'est à ce moment là que le roulier sera en vue de la côte, pourtant. Selon la zone, les fonds ne sont pas les mêmes, surtout s'il faut le couler comme évoqué ce matin par ce blog.
A cette heure, deux remorqueurs privés ont été mobilisés par la société de sauvetage Smit Salvage, missionnée par l'armateur. Côté Marine, la frégate anti-sous-marine Primauguet (et son Lynx de la 34F) a rallié le roulier depuis le 27 janvier, et suit sa dérive. Un remorqueur affrété, l'Abeillle Bourbon, est aussi engagé, avec le bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute. Du fait de leur rayon d'action, des Caïman Marine (33F) et Falcon 50M (24F) ont travaillé également ces derniers jours.
Mes derniers livres : Le RAID, 30 ans d'opérations (Ed Pierre de Taillac), L'armée au féminin, préface de Jean-Yves Le Drian (Ed Pierre de Taillac) et Commandos du Ciel, préface du général André Lanata (Editions JPO).