Ils sont au moins 150, et au moins l'un d'entre eux est en activité cette semaine. La signature de la convention avec le SECDAC, mardi, a permis de mesurer le volume de réservistes de tous grades et armées chez Thales, même si seul un petit échantillon avait pu se déplacer chez Hubert Falco.
La majorité des troupes est employée dans l'armée de Terre, avec une minorité importante dans la marine. Le petit lot est utilisé par l'armée de l'Air. Mais c'est celui qui, en 2007, figurait en opérations extérieures, pour soutenir le Rafale, au Tadjikistan. Deux salariés de Thales avaient ainsi été mobilisés. Au printemps 2008, un réserviste de Thales est encore moibilisé, avec un homologue de Safran, un de Dassault Aviation et un ingénieur de la DGA. C'est le patron du CSFA, le général Patrice Klein, qui a voulu que ces spécialistes privés du soutien puissent, pendant 15 jours, s'imprégner de l'ambiance de Kandahar. Ses contingences, ses risques, son importance pour les opérations aéroterrestres.
Et encore cette semaine, le propre président du club des réservistes de Thales effectuait une période de réserve au sein de la Brigade Rens de l'armée de Terre. Après avoir, l'an dernier, opéré dans la spécialité, en opex.
Entre autres avantages, Thales dit maintenir la rémunération de ses salariés pendant les périodes de réserve, et leur assurer un complément de prévoyance, grâce à un accord noué avec l'AGPM (mutuelle militaire), assure Didier Brugère, directeur affaires France, représentant Luc Vigneron, mardi.
Thales, comme tous les grands groupes du secteur, recrute d'anciens militaires : le superviseur de la réserve, également conseiller militaire, dans le groupe, est un ancien général venu de l'artillerie. Mais il recrute aussi des civils sans passé militaire particulier, qui choisissent de rejoindre la réserve.
La première convention des réservistes Thales avait vu la réunion de 75 salariés, ils étaient donc deux fois plus à la deuxième, cette année.