Les militaires évoqués hier dans un article du Figaro ne sont pas des "militaires d'active", affirme ce matin le ministère de la Défense, en réponse à mes propres questions. Le quotidien évoquait hier la formation de Libyens sur un logiciel d'interception, Eagle, fourni dans le cadre d'un contrat avec la société Amesys, filiale de Bull.
Selon le ministère, il s'agit donc encore moins de militaires de la direction du renseignement militaire (DRM), organisme "qui n'utilise pas" ce matériel. On n'en sait donc pas plus sur ces fameux militaires...
On peut s'en étonner, mais ce type de matériel ne nécessite pas non plus d'autorisation préalable de la CIEEMG. En bref, les informations du Figaro, révélées par la presse américaine (hasard ?) soulèvent quand même quelques bonnes questions.
La direction de Bull (1), que nous avons cherché à contacter dès ce matin, se retranche derrière un long communiqué de presse d'Amesys (2), qui reste néanmoins elliptique. La société reconnait avoir fourni en 2008 à la Libye un matériel d'analyse de "quelques milliers" de connexions internet, dans une optique de lutte contre le terrorisme. Selon Bull, ce matériel n'avait pas de capacité à intercepter les connexions internet passant par satellite, ni les communications téléphoniques fixes ou mobiles, ou passant par Skype. Le groupe assure avoir respecté la législation en la matière, et affirme n'exploiter nulle part dans le monde de centre d'écoutes téléphonique ou internet.
(1) qui a racheté Bull en 2010, donc n'a pas directement géré ce dossier à l'origine.
(2) qui selon les heures est lisible ou pas...
par le journaliste Jean-Marc Tanguy - Twitter @Defense137 - 9253 posts depuis avril 2009 - 81,92 millions de pages vues depuis juin 2010.
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vendredi 2 septembre 2011
lundi 18 avril 2011
Thales supporte des brouilleurs afghans (actualisé)
Thales affirme ce soir avoir remporté un contrat avec la SIMMT pour soutenir une partie des 400 brouilleurs déployés sur des véhicules français en Afghanistan. Ce contrat dont on ignore le montant et la date d'attribution, couvrirait une période de 5 ans.
Il intervient alors que les électroniciens aiguisent leurs couteaux dans l'optique d'un contrat bien plus alléchant, pour la fourniture de brouilleurs actifs. Quelque 2.000 pièces pourraient être commandées. Bull est le premier à avoir dévoilé ses cartes, avec le Shadow, qui sera présenté dans le prochain RAIDS.
Thales est un des industriels qui avait réussi imposer ses brouilleurs en Afghanistan, mais pas celui qui a la base installée la plus importante. C'est ARINC Technologies qui en en a remporté l'essentiel des faveurs de la DGA, depuis 2007. D'autres industriels ont pu placer leurs produits, comme, effectivement, Thales, ainsi qu'un industriel israélien (Elisra), Cofrexport et ESDT, qui avait fourni les premiers exemplanires.
Il intervient alors que les électroniciens aiguisent leurs couteaux dans l'optique d'un contrat bien plus alléchant, pour la fourniture de brouilleurs actifs. Quelque 2.000 pièces pourraient être commandées. Bull est le premier à avoir dévoilé ses cartes, avec le Shadow, qui sera présenté dans le prochain RAIDS.
Thales est un des industriels qui avait réussi imposer ses brouilleurs en Afghanistan, mais pas celui qui a la base installée la plus importante. C'est ARINC Technologies qui en en a remporté l'essentiel des faveurs de la DGA, depuis 2007. D'autres industriels ont pu placer leurs produits, comme, effectivement, Thales, ainsi qu'un industriel israélien (Elisra), Cofrexport et ESDT, qui avait fourni les premiers exemplanires.
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