Elle avait déjà employé des ingénieurs navigantes pilotes d'essais (INE), et pas des moindres, mais
pas de pilotes d'essais : la DGA annonce avoir breveté la première du genre.
Diplomée d'une école d'ingénieurs civile (ENSAE), ce commandant est issue de l'armée de l'air, et a réalisé l'essentiel de sa carrière opérationnelle à l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées de Cazaux. Elle y a été titulaire d'une centaine de missions de guerre en Afghanistan, en plusieurs mandats sur place, à bord d'un Caracal.
Cet officier était déjà la deuxième femme de l'escadron sur Caracal, et plusieurs autres officiers féminins avaient servi, avant ou depuis, sur Puma.
Elle a ensuite basculé à l'ET60, l'escadron gouvernemental, sur Super Puma.
En 2017, elle a été reçue à l'EPNER, l'école du personnel navigant d'essais et de réception (cf RAIDS Aviation n°33) d'Istres, mais a basculé immédiatement pour un programme sur son équivalent britannique, l'ETPS comme le twitter associé à ce blog (@defense137) l'avait à l'époque signalé.
Le commandant est revenu en quelque sorte à ses premiers amours, puisqu'elle a rejoint à nouveau la base de Cazaux, qui héberge également un plot du CEV.
Comme le rappelle la DGA, le taux de féminisation de son personnel est élevé (25%), du fait du personnel civil dans ses rangs. Trois femmes siègent à son comité exécutif, deux générales quatre étoiles et un civile (directrice de la communication).
La DGA emploie directement ou indirectement 14 officiers généraux féminins.
Mes infops et photos sur le twitter @defense137.