Et si le 14-Juillet n'avait pas lieu tous les ans au même endroit, mais à Tourcoing, puis à Tours, puis à
Toulon ? C'est ce que le président mauritanien a décidé il y a trois ans, en décidant de faire tourner le site du défilé militaire de la fête nationale.
Cette année, le défilé se déroule à Nema (sud-est), et les répétitions battent leur plein pour être prêt le jour J (le 28 novembre, date de l'indépendance en 1960).
Comme chez nous, il y a des avions, notamment les ISR qui captent quotidiennement le renseignement pour le diffuser à l'état-major et aux unités de terrain équipées pour le capter sur des modules compacts de réception d'images. L'armée de l'air mauritanienne a trois ISR, c'est-à-dire trois de plus que son homologue française. Mais aussi des chasseurs à hélice (Tucano et Super Tucano), des hélicoptères, des avions d'entraînement.
Au sol, tout ce qui porte un uniforme défile : police, gendarmerie, garde nationale (formation militaire qui dépend du ministère de l'Intérieur), avec en pointe des unités du Mauribat (insérés au sein du G5 Sahel) et celles spécialisées uniquement dans la lutte contre le terrorisme, comme les GSI et le SOP (équivalent du RAID français, qui a d'ailleurs formé plusieurs spécialistes)
Dans un flot de matériel japonais (Toyota), à noter la présence de quelques équipements venant de France : les Tucano, rachetés il y a une dizaine d'années après un service extrêmement bref dans l'armée de l'air, et des ALTV d'Arquus. Des Bastion du même fabricant doivent être livrés d'ici avril 2019.
Mes photos des répétitions du défilé de ce matin sur mon twitter defense137.