Les aviations française, britannique et américaine s'entraînent demain en Grande-Bretagne sur un
scénario de haute intensité mobilisant plusieurs dizaine d'appareils. C'est la première fois que l'armée de l'air est invitée à participer à cet exercice Point Blank, qui engage les Rafale du régiment de chasse 2/30 Normandie Niemen, des F-15 de l'USAF et pour la première fois, le F-35 de la RAF.
Le général Luc de Rancourt, chef d'état-major du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) a rappelé les coopérations déjà fortes entre les trois armées, que ce soit lors d'Harmattan (2011), en Irak (depuis 2014), au Sahel (notamment par l'envoi récent de Chinook de la RAF) et lors du raid en Syrie (avril 2018). "Sans des exercices de ce type, nous ne serions pas en mesure de planifier aussi rapidement des opérations complexes" a-t-il estimé, en phase avec ses homologues de la RAF et de l'USAF.
Seul l'un des trois responsables (le Britannique qui avait aussi évoqué la mémoire de Trenchard et de Guynemer) s'est aventuré à évoquer l'actualité du weekend qui a vu s'opposer à nouveau ukrainiens et russes. L'officier britannique a constaté qu'il fallait "rester prêt". Et pour cause, les îles sont régulièrement l'objet de visites d'avions russes.
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