Le ministre des affaires étrangères pourra féliciter l'ancien ministre de la défense : Jean-Yves Le
Drian va inaugurer dans quelques heures un centre de formation des forces spéciales africaines en banlieue d'Abidjan (côte d'Ivoire).
Pour l'instant, l'offre est limitée aux seules forces spéciales ivoiriennes, déjà très aguerries par la formation qu'elles ont reçu en direct du commandement des opérations spéciales (COS) français (1).
Le résultat s'était d'ailleurs vu lors d'une attaque terroriste inédite sur le sol ivoirien. L'unité spéciale locale avait maîtrisé la situation dans les meilleurs délais, malgré la localisation de la crise, une zone touristique située à plusieurs dizaines de kilomètres d'Abidjan.
Comme je l'ai expliqué en présentant l'école dans un récent numéro de RAIDS, l'école est à vocation régionale. Seule la France et la Côte d'Ivoire la financent pour l'instant. Ces deux bailleurs en recherchent d'autres pour compléter le tour de table. La contribution à la France se mesure aussi par la présence d'instructeurs, en nombre limité, la France souhaitant que son empreinte humaine reste la plus réduite possible.
Une autre école régionale est en train de voir le jour en Mauritanie, soutenue, elle, par l'Union européenne.
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(1) outre sa mission bien connue d'intervention contre le terrorisme et de collecte du renseignement, le COS est aussi acteur de plusieurs transferts de compétence dans le monde entier, avec les plus proches alliés de la France. C'est le cas sur plusieurs continents actuellement.