L'armée de l'air augmente sa contribution aux opérations, avec l'envoi récent de deux voilures
tournantes en plus à Djibouti et au Sahel. Dans le premier cas, il s'agit d'un Puma SAR qui sera affecté à l' ET 88 Larzac de la base aérienne 188 : l'unité dispose désormais de trois appareils de ce type et d'un Transall. L'appareil a été projeté sans démontage particulier (à part les pales) depuis un Atlas du 1/61 Touraine.
L'armée de l'air opère donc désormais 11 de ses Puma outremer, à Djibouti, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie, soit plus de 50% de son parc. A noter que ces appareils jouissent d'approvisionnements en pièces prioritaires, vu leur isolement de la métropole.
Un Caracal de l'escadron 1/67 Pyrénées a aussi été ajouté à la TF Sabre, comme ce blog l'évoquait hier. Là aussi, c'est une part significative de la ressource qui évolue en opérations, le Pyrénées ne disposant que de 10 machines, et doit, avec, assurer la transformation de ses pilotes et l'alerte SAR, en plus des a-côtés comme par exemple la mission d'hier consacrée à l'Aude.
Outre ces deux familles d'appareils, l'armée de l'air aligne aussi cinq Fennec (sur un parc de 40) en Guyane et au Gabon, le reste de la flotte servant à la formation et à la police du ciel.
19 hélicoptères sont donc actuellement déployés en opérations outremer (soit l'équivalent du volume déployé par l'armée de terre au sein du GTD-A), pour un parc d'à peine 80 machines. D'autres appareils étant eux en astreinte en France, au titre de la SAR (quatre) et de la police du ciel (quatre minimum).
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