Le format des FFDJ passe de 1950 à 1650 cet été, à la faveur du plan de mutation. Aucune
capacité-cléne semble avoir été durablement perdue, grâce à la médiatisation des enjeux, et au toscin sonné par deux parlementaires (Rouillard et Fromion) : à un moment, l'EMA a eu à trancher entre la base aérienne (prévue par les accord de défense) et le 5e RIAOM. L'un et l'autre sont maintenus, mais réduits homothétiquement (1).
Paradoxal, alors qu'un mess flambant neuf prévoyait d'accueillir sans difficulté les 1950 actuels convives.
Mais, diront les réalistes, l'essentiel est de rester présent, alors que la Chine s'installe, et que la zone est toujours aussi peu calme. Les récents évènements au Yémen le rappellent, tout comme l'attentat de l'an dernier, et les projets tués dans l'oeuf.
La montée en puissance de l'Atlas, qui peut réaliser des rotations aller-retour dans la journée vers Djibouti, depuis Orléans, et l'arrivée du Phénix, sous trois ans, permettra aussi de mieux gérer et appuyer les besoins des FFDJ. Ainsi, à terme, des détachements de "muds" seront possibles pour des périodes réduites, depuis la métropole.
(1) La Nouvelle-Calédonie va également voir le nombre de ses personnels affectés réduit, avec un surcroît de tournants.