C’est une des traductions concrètes des annonces présidentielles : la marine va pouvoir densifier sa
composante de protection défense (PRODEF) qui avait dû se serrer la ceinture, ces dernières années. L’annonce a été faite ce soir en marge du réseau Brick et Dague, à Paris.
500 postes sont ouverts cette année (1), alors même qu’une nouvelle organisation a été mise en place l'an dernier par le contre-amiral Olivier Coupry pour rendre les missions plus attractives.
Initialement cantonnés à des missions assez statiques de PRODEF, les fusiliers ont fait leur révolution ces dernières années, en modernisant leur équipement, et en participant à des missions extérieures, comme les équipes de protection embarquées (EPE), formées autour des commandos marine.
Depuis janvier, ils contribuent à Sentinelle, dans les ports marine, mais aussi à Paris, sur le Balargone.
Créés en 1622 sous Richelieu, les fusiliers marins ont combattu à Dixmude (1914), mais aussi à Bir Hacheim (1942) et pour la libération de la France (1944-1945 : RBFM, 1er RFM, 1er BFMC), ainsi qu’en Algérie.
Ils constituent le vivier principal dans lequel recrutent les commandos marine.