A ce stade, l’armée de l’air n’a pas décidé d’arrêter les vols de sa flotte d'Atlas. Les données
disponibles sur les causes du crash ne permettent pas d’incriminer la totalité des avions produits, et côté français, on n’estime pas que les six avions français aient un vice quelconque qui les empêche de voler.
Malgré les énormes besoins en capacité de transport pour les opérations, l’armée de l’air ne transige pas sur le niveau de sécurité des appareils sur lesquels elle fait voler ses équipages, et les militaires des autres armées : s’il y avait le moindre doute, le principe de précaution amènerait à « grounder » la flotte.
Malgré leurs limitations, les Atlas ont été engagés sur des missions opérationnelles, dès le stade de l’expérimentation menée par le CEAM, et qui se poursuivra une bonne partie de la vie de l’avion.
Un avion, le MSN008 (deuxième livré) est actuellement en check C light à l’atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Clermont-Ferrand, une période de maintenance programmée. Le premier appareil à subir ce chantier (MSN007) est sorti mardi du même site, qui dépend du SIAe. Le chantier a été plus long que prévu, du fait de la courbe d’apprentissage, mais aussi du fait des délais de livraison des pièces demandées.
Cinq autres avions sont donc potentiellement disponibles pour les opérations. Un autre appareil –le 7e- devait être livré dans les jours qui viennent.
Airbus a mis en place une communication de crise rapide, malgré le fait qu'on soit samedi, plusieurs points de contact ont été activés en France, en Allemagne, et évidemment, en Espagne.