mercredi 30 octobre 2013

Nulle part sans eux

La libération de quatre otages au Mali le rappelle, rien ou presque ne se fait sans eux, grâce à la discrétion
qui les accompagne. Ce sont les... Falcon de la République, souvent stigmatisés par les poltiques en mal de symbole, ils contribuent en fait, comme les autres aéronefs en livrée militaire, à l'action de la France.
Dans l'affaire des otages, ils ont transporté un ministre de la Défense au Niger à deux reprises, sans doute aussi des émissaires de la diplomatie secrète (DGSE), et plus évidemment encore, ramènent les otages ce matin sur la base aérienne 107 sous-lieutenant Dorme de Villacoublay (1). La disponibilité de ces avions et de leurs équipages, en astreinte permanente, permet de ne pas dépendre des transports civils, dans des dossiers où la réactivité est un pré-requis.
La capacité des Falcon de dernière génération permet de ramener tout le monde (2) en vol direct, dans des conditions de sécurité qui n'ont rien à voir avec celle des Falcon 50 et 900.
Il faut aussi le rappeler, et ce blog le fait régulièrement, les Falcon sont avant tout des avions d'évacuation sanitaire. Ces dernières semaines, ces avions de l'ETEC armés par les personnels de l'escadrille aérosanitaire ont vraisemblablement rapatrié un parachutiste du 1er RCP blessé au Gabon dans une rixe, un sergent du 6e RG blessé au Mali, et deux commandos des CPA 10 et CPA 20 blessés en Afrique.


(1) qui est bien une base aérienne, et non, comme s'obstinent à le dire la grande presse, un "aérodrome" ou un "aéroport"...
(2)  outre les quatre otages, et sans doute un médecin et une convoyeuse, figurent notamment à bord du Falcon 7X le ministre de la défense, son aide de camp, son communicant, le général Antoine Noguier (directeur du cabinet militaire) et plusieurs officiers de sécurité, ainsi que le chef de la diplomatie.