C'est le 8 décembre -et non le 16- que l'assemblée nationale va examiner le projet de loi de programmation
militaire. Ce gain de temps arrange tout le monde, parlementaires compris, et même les militaires pourraient y gagner -peu, mais un peu quand même- via des amendements 100% parlementaires, ou, n'excluons, rien, inspirés par le cab défense pour grapiller quelques euros à Bercy.
Les sénateurs, qui ont commencé avant tout le monde à plancher sur la LPM, commenceraient déjà à fourbir leurs amendements.
Cette accélération du calendrier laissera aussi moins de temps pour écrire le rapport d'information sur ce même projet de LPM. Sans qu'on puisse savoir s'il y a un quelconque lien, on a appris hier que la présidente de la commission de la Défense sera finalement co-rapporteuse, avec celle qui était, initialement, désignée par la précédente comme l'unique parlementaire à écrire.