L'hebdomadaire Air&Cosmos l'affirme : aucun Javelin n'a été tiré en Afghanistan depuis son arrivée sur place, à l'été. Les occasions d'utiliser cette arme, présentée comme une relative panacée, n'ont pourtant pas manqué. Mais comme l'explique le journal, le système aurait du mal à accrocher ses cibles, et ses batteries seraient limitées. Des éléments très étonnants, étant donné le temps qui a été pris à acquérir cette arme. On n'imagine pas que d'autres utilisateurs de cette arme (britanniques) auraient pu oublier de nous le dire. L'achat des Javelin a divisé dans l'armée de terre, son concurrent israélien (Spike) avait aussi nombre de partisans.
Dans l'intervalle, par contre, on aurait tiré des vieux Hot et Milan, qui se seraient avérés plutôt efficaces, comme on l'écrivait ici hier encore.
D'autres sources évoquent un nombre insuffisant de missiles Javelin, d'où une forme de réflexe à le garder peut-être pour des cibles valorisées. Le missile est, de fait, aussi, beaucoup plus cher que le Milan.
L'achat des Javelin, un long serpent de mer, aura coûté 76 M$.