lundi 8 mars 2021

Le RAID cherche son (sa) communicant (e)

La méthode peut déstabiliser, mais elle incarne une réalité : dans le contre-terrorisme comme ailleurs, si

le savoir-faire est incontournable, le faire savoir l'est tout autant. Il produit des moyens, de la notoriété et contribue même à la dissuasion.

Le GIGN l'a compris depuis très longtemps, et oeuvre, même dans sa singularité, dans une politique de communication de la gendarmerie historiquement avant-gardiste.

En publiant une petite annonce manifestement très ouverte, le RAID cherche ainsi le profil idéal, mais aussi bien dans les rangs de la police, que dans le reste de l'administration du minint (sans exclure l'interministériel), voire même en recourant à un(e) contractuel(le). Ce qui est beaucoup plus rare.

Jusqu'à maintenant, le poste a toujours été confié à des personnels policiers affectés au service, hommes ou femme. Tous n'étaient pas d'anciens opérationnels. La formulation de la petite annonce, et le recours à une petite annonce cherchent clairement à faire évoluer cette dimension et on le voit dans le texte de l'annonce, avec de grosses ambitions en matière de visibilité. Comme dans l'intervention, les rapports avec les média incluent des codes et des contacts qu'il faut maîtriser parfaitement. Si on veut toucher sa cible.

C'est que le RAID, par delà la notoriété et l'efficacité du service central bien connu, gère désormais une forêt d'antennes dans l'hexagone et outremer. Cela passe aussi par une surface médiatique en rapport. Or pour l'instant, la règle de trois n'a pas encore joué. Manifestement, un des charges de la perle rare.

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