Alors que le PDG d'Arquus Emmanuel Levacher livrera cette semaine les résultats de l'entreprise à la
presse, on apprend qu'un des sujets sparadrap est peut-être en passe d'évoluer favorablement. Quatre prototypes du PLFS standard 2 et quatre VLFS sont aux essais industriels depuis un peu plus de six mois. Des essais d'aérolargage viennent notamment d'être réalisés sur le VLFS, qui doit renouveler la gamme de véhicule de patrouille spéciale des trois armées, soit les P4, deux modèles de VPS, et à terme, les VPS2.L'essai a été réalisé en févier, et on n'en sait guère plus, comme souvent sur ce type de programme.
Le VLFS a aussi réalisé des essais chez DGA-TT, tandis que le PLFS a réalisé des essais de roulage à Canjuers. D'autres sont prévus prochainement dans d'autres camps de l'armée de terre.
On sait qu'au sein des forces spéciales, les multiples retards de ces deux véhicules énervent, des palliatifs ont d'ailleurs été initiés il y a trois ans : le VPS2 de Technamm puis le PLPP du même constructeur. Les livraisons d'un deuxième lot de VPS 2 doivent d'ailleurs prochainement commencer.
Le véhicule semble donner toute satisfaction à ses opérateurs, au Sahel.
La satisfaction d'un client exigeant, c'est aussi sans doute ce qui doit guider les efforts d'Arquus sur la gamme VFS, avec des gros enjeux aussi à l'export. Et plus globalement, de crédibilité, même si, sur le papier, VFS ne concerne que peu ou prou que 400 véhicules pour le COS.
Les 25 premiers, en tout cas, sont inutilisables au combat et semble-t-il, peu utilisés en France.
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