Ca tombe en pleine période de campagnes export (et à la veille de la visite de la minarm sur la
BA113), le minarm a dit ce matin à la presse tout le bien qu'il pensait des résultats obtenus par Dassault Aviation sur le soutien verticalisé du Rafale, dans le cadre de RAVEL.Ce contrat consommera 3,1 milliard d'euros de 2019 à 2028. Et pour le minarm, il est responsable de l'embellie constatée sur la flotte. 82 Rafale et Rafale Marine étaient disponibles en février d'après cette source, contre seulement 70 un an plus tôt.
RAVEL vise 80% de disponibilité pour le niveau industriel sur les 102 Rafale Air (moins bientôt 12 Rafale vendus à la Grèce) et 41 Rafale Marine. Le contrat grec amènerait même à 83% de disponibilité, à un terme qui n'est pas connu. Evidemment, il faut comprendre ce chiffre sur le niveau industriel dont Dassault est responsable. Avec les vicissitudes rencontrées parfois au NSO, le chiffre est évidemment plus bas. Même si, en opérations, il peut être bien plus élevé. Rappelons que 11 Rafale sont en permanence déployés au Levant et aux EAU, et 20 sur le Charles-de-Gaulle.
RAVEL ne concerne pas encore le volet des moteurs, qui fait l'objet d'un traitement séparé.
"On est satisfaits mais prudents, explique le minarm. Sur le Rafale, ça marche bien, avec des industriels qui se sont mobilisés car ils bien compris que la disponibilité d’un avion est un marqueur fort quand on veut l’exporter. L'organisation a été rendue plus efficace au fil des années (grâce aux) efforts de trois ans un chantier plus agressif sur le sujet. L'enjeu est de se maintenir, on va essayer de progresser et vérifier que Dassault Aviation, sur la durée, tient les performances auxquelles il s’est engagé".
Selon le minarm, la flotte Rafale Air vole 23.000 heures par an, et la flotte Marine, 9.000.
Dans le même briefing, en réponse à une question de votre serviteur, le minarm a confirmé l'information révélée ici, sur la tenue prochaine d'un raid de l'AAE en Polynésie.
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