Un poste des forces armées de Côte d'Ivoire a été attaqué cette nuit : il s'agit de celui de Kafolo, déjà
attaqué l'an dernier. Il est situé en zone frontalière avec le Burkina Faso. Aucun bilan officiel n'est disponible pour l'instant.Les combats ont démarré un peu avant une heure du matin, et ont duré une bonne heure. Les premier bilans établis ce matin évoquaient des morts des deux côtés et plus encore de blessés, chez les FACI. Le nombre exact d'assaillants est inconnu. Des armes et des moyens de transmission ont été retrouvés, ainsi que d'autres corps, en nombre non déterminé (a priori des GAT).
Le 10 juin 2020, l'attaque des GAT avait fait 12 morts chez les FACI et les gendarmes, six blessés et un mort chez les assaillants.
Des moyens supplémentaires vont donc devoir rejoindre la zone : les FACI avaient déjà renforcé leur dispositif frontalier, après l'attaque de l'an dernier. Des investissements supplémentaires en matériel ne sont pas non plus à exclure.
L'information impacte aussi Barkhane, puisque les convois de ravitaillements traversent cette zone frontalière puis le Burkina Faso pour ses convois de matériels. Les FFCI constituent aussi une cible (parmi tant d'autres possibles) pour des franchises des GAT. Ils avaient déjà frappé à Grand-Bassam, le 13 mars 2016, tuant 16 civils et trois militaires.
Les forces spéciales ivoiriennes formées par le COS avaient démontré leur fiabilité.
Longtemps ravagé par la guerre civile, la Côte d'Ivoire doit désormais faire face à ce risque terroriste, ce qui ne donne que plus de force à la démarche entreprise à l'AILCT pour lancer une démarche globale de lutte contre cette menace.
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