Ils forment un duo inattendu en vol, mais la situation de l'Atlas et du F-35 au sol est un peu la même.
Programme industriel regroupant plusieurs nations, grosse dérive de coûts et de calendrier, bref une actu pas toujours rose. A quoi s'ajoutent des maladies de naissance. Pour l'Atlas, Les criques, les soucis de PGB sur les moteurs TP400, ou encore l'incroyable impossibilité de larguer parachutistes et fret, ou de ravitailler des hélicoptères. Pour le JSF, il y a eu le souci de siège éjectable, puis des "incidents physiologiques" qui ont obligé à garder une partie de la flotte au sol ces derniers jours. Pour l'un comme pour l'autre, la liste n'est peut être pas finie, avant que le ciel s'éclaircisse un peu.
Mais, en vol, au Bourget, on oublierait presque ces boulets accrochés aux trains de ces avions, tant leurs présentations valent le détour. Celle de l'Atlas n'est pas très différente de la précédente, mais montre l'agilité de l'appareil (vide et léger, comme tous les appareils qui présentent) pour un avion de cette classe. Pour faire taire les oiseaux de mauvaise augure (dont je suis), il eut été de bon ton de larguer quelques paras d'essais...
Un des rares jets à présenter cette année avec le Rafale, le F-35 laisse un peu de fumée dans le ciel, mais la présentation est tonique et reste à proximité du public, laissant, là aussi goûter un peu de l'agilité de l'appareil. Deux belles présentations à ne pas manquer pour les chanceux des journées pro, ou ceux qui pourront venir aux journées public (24/25 juin).
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