On l'a déjà dit ici, mais répéter y changera peut-être quelque chose chez nous, les Britanniques
pratiquent une forme d'information différente de la nôtre dans leur combat contre Daech (1).
Un tableau permet désormais d'estimer assez précisément les consommation des munitions, et les tués et blessés dans les rangs de Daech.
Entre autres informations, on apprend ainsi que la première frappe avait été menée le 30 septembre 2014 par un missile Brimstone, tuant deux combattants. Mais aussi que dès le 9 novembre suivant, des Hellfire entraient dans la danse, ces engins ne sont tirés que par des Apache, ou, dans ce cas-ci, des drones Reaper.
Si l'on en croit ces données, aucune frappe n'a eu aucun effet, générant toujours au minimum un blessé ou un mort.
La frappe la plus mortelle serait intervenue le 26 mai 2016 avec 39 tués, avec une frappe de bombe(s) guidée(s) Paveway.
Au total, ce tableau qui s'interrompt le 6 novembre estime à 1747 combattants de Daech tués et 168 blessés. Aucun dommage collatéral, sur des militaires alliés, ou des civils, n'est évoqué par Londres.
Ce total ne comprend pas, évidemment, les morts par tir direct réalisé depuis le sol par les commandos des forces spéciales.
(1) pourtant, avec les mêmes contraintes (pas toujours simple d'aller au sol compter les morts), la France produit depuis 2013 des bilans sur le nombre de djihadistes qu'elle a tués au Sahel.
Mes infops sur le twitter @defense137.