C'est un des nombreux paradoxes du domaine, le ministère de la Défense a mis des moyens pour
prendre en compte l'apparition des APNM. Mais tous les moyens ne convergent pas vers le même but.
Par exemple, les très nombreux médias internes du ministère, mais aussi l'intradef ne sont pas également accessibles par ces APNM pour évoquer leur existence, contrairement à ce qui se fait pour le CSFM, qui dispose d'une partie publique sur le site du ministère de la défense. La plupart des journalistes couvrant la défense ignorent aussi l'existence du sujet, car on ne leur en a pas parlé au point presse hebdomadaire du jeudi.
Evidemment, dans un monde aussi particulier que celui de la défense, cette posture de l'administration centrale peut être perçue par le militaire comme une sorte de défiance du système central face à ces nouveaux acteurs, surtout imposés par la loi. La volonté de contrôler les listes d'adhérents peut contribuer à renforcer cette perception.
En tout état de cause, les APNM seront reçues par la DRH-MD (1) le 14 décembre, un beau signe de reconnaissance, qui contribuera peut-être à une meilleure visibilité, et notamment, à l'ouverture des médias interne. Cette même DRH-MD a déjà créé sa tour de contrôle, avec quatre personnels (dont trois catégories A ou assimilés), pour servir de point de contact. Les APNM qui contribuent à créer de l'emploi ? Pas pour elle, en tout cas, car pour l'instant, et contrairement à ce qui se passe partout ailleurs, les bureaux des APNM ne semblent pas avoir obtenu de temps réservé hors service, pour leur permettre de traiter leurs sujets...
(1) on ignore encore s'il s'agit de la direction ou de la directrice, Anne-Sophie Avé, ancienne conseillère sociale de Jean-Yves Le Drian.
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