Les fossoyeurs de l'entente cordiale avaient enterré un peu trop vite la coopération opérationnelle
franco-britannique, toujours aussi vivace. Ce sont nos alliés britanniques qui le livrent à la face du monde (pour y avait point presse aujourd'hui à Paris), un Reaper de la Royal Air Force a ainsi guidé une frappe de nos Rafale en Irak, pas plus tard que la semaine dernière (1). Si l'on en croit Londres, le Reaper a guidé les Rafale jusqu'à une position de mortier de Daech, pas loin de Mossoul.
Le Reaper a une belle boule multispectracle, cela doit aider.
De son côté, la France n'a que trois Reaper (bientôt six) et ne peut donc pas en détourner un seul du théâtre du moment- -Chammal-, ce sont donc nos alliés qui nous désignent les frappes les plus complexes avec leurs MALE.
Nos amis britanniques rappellent aussi et ils ont raison que nos Rafale volent aussi après avoir biberonné sur leurs tankers Voyager. Il est vrai que le renouvellement de cette composante pourtant stratégique (no gas no flight no bomb) a pris un peu de retard chez nous. Il aurait été vraiment trop difficile de se priver de partenaires aussi bien équipés que les Britanniques.
(1) à elle seule, cette andecdote livre le différentiel de communication entre Paris et Londres dan le combat contre Daech. Plus d'élémens de réflexion sur ce sujet ce soir dans Complément d'enquête (France 2).
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