Barkhane possède désormais trois Mirage 2000D de plus, s'ajoutant aux Mirage 2000D et C déployés
à Niamey le 26 juillet. Les appareils ont été convoyés aujourd'hui, par un tanker des FAS, jusqu'à N'Djamena, vide de chasseurs ces dernières semaines, depuis le départ des Rafale.
Cette ventilation de la chasse de Barkhane ne devrait néanmoins pas rester figée, explique l'EMA, en fonction des moyens disponibles en métropole pour les relèves.
La chasse française est bien mobilisée, avec 36 Rafale (dont 24 Marine) de Chammal, 8 Mirage 2000-5 (Djibouti et Air Baltic), et les 7 Mirage 2000 C/D de Barkhane. Avec 51 chasseurs déployés, on est largement au-delà des contrats du Livre blanc.
Il faut également garder en tête que l'armée de l'armée de l'air maintient 8 chasseurs en alerte sur quatre bases françaises au titre de la permanence opérationnelle, et elle sert, contre les Blackjack russes, mais pas que.
Des chasseurs sont aussi d'alerte nucléaire. Enfin, des modules "Rapace" d'appareils directement opérationnels doivent lui permettre, à tout moment, de répondre aux situations de crise, comme cela avait été le cas, par exemple, au début de la Libye (2011) ou du Mali (2013).
Si l'on considère les taux de disponibilité du moment, mais aussi la disparité des standards de Mirage 2000, dont tous ne sont pas utilisables en opex, on peut dire que les engagements sont plutôt dans la moyenne haute.