C'est le problème capacitaire de Barkhane, la force française au Sahel manque de capacités pour des
opérations d'aérocombat. Il est assez facile aux djihadistes de comprendre à quoi peut servir un long convoi de VAB qui suit une route pour mener une opération, c'est plus compliqué pour un hélicoptère qui peut s'évanouir dans le désert et y nomadiser.
Barkhane se renforce donc dans ce domaine. En début d'année, elle alignera son quatrième Caïman, opéré par le 1er RHC, avec sans doute le renfort d'armement belges à bord. Une augmentation des Tigre est aussi en cours.
D'ores et déjà, pour accompagner ce déploiement et la capacité de l'ALAT à oeuvrer en autonome, une cinquantaine de commandos ont quitté la France, le mois dernier. Un tel volume, inédit, laisse augurer un renforcement de l'activité opérationnelle. Sans doute un sujet pour la prochaine réunion du G5 Sahel, don le CEMA a annoncé qu'elle se tenait le 27 à Nouakchott. Le porte-parole de l'EMA, en mode monologue aujourd'hui, n'était pas en mesure de commenter ces informations.
Un supplément d'appareils modernes a été annoncé lors du dernier point presse (c'est-à-dire il y a maintenant presque 15 jours) : l'EMA m'avait promis le point sur la répartition des appareils, la réponse a été oubliée, comme c'est souvent le cas dans ce point presse.