L'activité aérienne de l'armée de l'air ne se limite pas à la lutte contre le terrorisme au Sahel et au
Proche-Orient, elle est aussi importante en matière de défense aérienne, que ce soit en France ou à l'étranger. Le CEMAA l'a rappelé aux sénateurs, 12 dispositifs particuliers de sûreté aérienne (DPSA) ont été mis en oeuvre en 2016, contre (seulement) quatre en 2014, qui avait pourtant vu le déploiement de moyens importants pour le 70e anniversaire du D-DAY.
Ce volume, cette année, s'explique aussi bien par l'Euro que les réunions internationales concentrant des responsables de haut niveau. Un DPSA peut mobiliser une fort volume multicouches : guet à vue, missiles, hélicoptères, chasseurs et dispositifs antidrones. Le CEMAA a rappelé que les moyens déployés dans ce domaine par l'armée de l'air étaient robustes et efficaces : ils ont été testés à plusieurs reprises avant l'Euro.
Le général Lanata a aussi évoqué plus largement le dispositf d'Air Baltic, mobilisant 105 aviateurs pour mettre en oeuvre les quatre Mirage 2000-5F du 1/2 Cigognes. Le surcoût est estimé à 10 MEUR (1). Le CEMAA explique qu'à la date de son témoignage, le détachement avait réalisé 16 décollages (dont 6 en l'espace de 24h pour intercepter une dizaine d'avions russes) depuis sa prise d'alerte le 1er septembre. Le précédent détachement, lui, n'avait décollé que quatre fois sur alerte...
(1) on ignore si les personnels sont cette fois payés en opex, ce qui n'avait pas été le cas lors du dernier mandat, interrogeant les personnels qui y participaient.
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