Le(s) vol(s) sur le(s)quel(s) enquêtent la SR de Marseille et son homologue de la gendarmerie de l'air
n'est pas une première, dans les armées.
Il était difficile d'y échapper, statistiquement, quand toute la société déboulait, à gros bataillons, dans les armées, pendant le service national. Le vol existait dehors, il était importé de facto avec les entrants (l'armée devait accepter tout le monde). Mais il n'était néanmoins pas forcément que le fait des appelés.
Le passage à l'armée de métier aurait dû éradiquer ces faits divers, puisque les personnels étaient désormais issus d'une sélection, et d'une suite de renouvellements de contrats. Mais on le sait, les nécessités du recrutement, particulièrement en hautes eaux, ont laissé passer des profils tangents. Les cadres de contact le savaient, mais les nécessités du fonctionnement courant ont obligé à laisser filer. Au point que la dissolution d'un régiment du sud de la France avait amené un soulagement, permettant de faire dégonfler la statistiques des problèmes.
Avec la professionnalisation, les vols n'ont donc pas disparu, même si évidemment, ils ne sont pas courants. Parmi les plus connus, un vol de francs CFA dans une banque à Bouaké (Côte d'Ivoire). Parmi les moins connus, une armurerie d'une unité d'élite de l'armée de terre dépouillée de ses pièces les plus coûteuses ou une étrange découverte dans le coffre de voiture d'un autre... en 2013. La révélation avait été faite lors d'une audition du DPSD de l'époque -l'actuel CEMAT. Ou encore d'autres affaires isolées de FAMAS qui s'étaient fait la belle, la plupart du temps, sans faire la une des média. Ainsi que, peut-être, d'autres affaires toujours pas résolues, comme à Miramas.