Si la féminisation des postes à responsabilité n'est pas très rapide dans les armées (1), elle poursuit sa
progression, réelle, dans le personnel civil. Dernier exemple en date, le poste de directeur adjoint du SGA vient d'être confié à une femme, Nathalie Leclerc.
La Défense diffuse le CV, plutôt riche, de ce haut fonctionnaire qui a grandi à la DGSE, comme pour déminer à l'avance les critiques de l'autre sexe qui pourrait hurler à la promotion injuste : on sait que le ministre est attentif à ce que les femmes trouvent toute leur place dans son ministère. Il les a notamment, incitées, à se constituer en réseau, le 8 mars dernier (2).
Issue de l'IEP de Paris, énarque, la nouvelle directrice adjointe a donc oeuvré à la DGSE dans le renseignement industriel, au cabinet du directeur général, avant de se voir confier les cordons de la bourse de la Piscine.
Elle rejoint ensuite la direction des affaires financières (DAF) du ministère, puis la direction des affaires juridiques (3) dont elle devient numéro 2 en 2014.
Parmi les postes gagnés par les civiles de la défense ces derniers mois, on peut citer la DRH-MD ou la DMPA, confiées à deux anciennes du cabinet Le Drian, Anne-Sophie Avé et Myrian Achari.
(1) à part l'exemple bien connu du SSA, de la DGA (deux des bras droits de LCB sont des femmes) et de la marine, avec un cas, ALOPS.
(2) réseau dont la constitution semble prendre plus de temps que prévu.
(3) actuellement dirigée par une femme, Claire Landais.