Les déclarations non officielles se succèdent, côté indien pour préparer la signature d'un contrat
Rafale, vendredi. L'Elysée vient à l'instant d'émettre un communiqué laconique de six lignes qui évite soigneusement les mots "contrats" et "Rafale" mais évoque le départ, pour l'Inde, du ministre de la Défense.
Le volume n'a pas varié -36 chasseurs-, par contre le chiffre de 7,8 MdEUR est désormais sorti. On ignore encore si le contrat prévoit des ponctions sur chaîne, comme cela avait été le cas pour l'Egypte, et ce qu'il inclut réellement, notamment en matière d'armement.
En visitant récemment l'usine Safran de Fougères, JYLD avait évoqué la perspective de contrats exports pour l'AASM, une référence claire au marché indien.
Un tel contrat devrait donc faire le bonheur de MBDA (Mica, Storm Shadow, sans doute Meteor) et de Thales (Reco-NG et Damocles, par delà ce qu'il produit déjà sur le Rafale).
Ce premier contrat Rafale en Inde est le plus gros décroché par le Rafale à l'export (en nombre d'appareils), et amènera Dassault Aviation à augmenter ses cadences. Il ouvre aussi la voie à des contrats complémentaires pour l'armée de l'air, mais aussi pour la marine, puisque c'est la force de cet appareil, conçu dès le départ pour cet usage dual.
Des marins indiens ont déjà, à plusieurs reprises, embarqué sur le Charles-de-Gaulle.
Déjà un succès technologique -ici en vol en formation avec le Neuron- et opérationnel -des Rafale volent en opérations tous les jours-, le Rafale est aussi un succès export, avec désormais trois clients engrangés en moins d'un an et demi. Photo JM Tanguy
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