plusieurs opérations marquantes avec le GIGN à Marignane, en Adriatique et en Océan Indien. Plusieurs de ses compagnons d'armes du Groupe étaient d'ailleurs présents, une bonne partie de ceux de Marignane, notamment, dont au moins quatre sont encore sous l'uniforme.
Deux membres du Groupe ont été faits chevaliers de la légion d'honneur : ils avaient été blessés, en 1994. Un autre gendarme, blessé le 2 septembre 2011 en Guyane a été aussi distingué. Il est cloué dans un fauteuil depuis, et a tenu, malgré les pavés de la grande cour des Invalides, à suivre la colonne des décorés, au même rythme.
Pas moins de quatre ministres, dont le Premier, étaient présents. Ce dernier a parlé d'un "héros".
Les quatre chefs d'état-majors étaient aussi présents, avec plusieurs membres de la promotion "grande armée", un grand cru puisqu'elle compte aussi d'autres généraux, dans l'armée de terre (1).
La jeune génération, celle des écoles était aussi dans la grande cour : le porte-drapeau, un jeune officier de 20 ans, le propre fils du général.
Dernier symbole, le général, sans doute le DGGN le plus populaire depuis que la fonction existe, a pris le drapeau de la gendarmerie pour le transmettre au général Richard Lizurey, son successeur désigné. "La gendarmerie est dans des bonnes mains", estime un non-gendarme qui a connu les deux.
Le mois prochain, le général Denis Favier rejoindra le privé, comme l'ont fait, avant lui, quelques uns de ses prédécesseurs.
(1) entre autres, Jean-François Hogard, DPSD, et Benoît Houssay, bras droit du nouveau major général de l'EMA, l'amiral Philippe Coindreau.
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