En sortie de conseil de défense, le ministre de l'Intérieur a confirmé la tendance à rendre Sentinelle
plus dynamique -et non statique comme cela reste encore trop le cas-. Ce procédé doit permettre de couvrir plus de sites, dont les écoles non confessionnelles, alors que la rentrée des classes approche.
Ce recours à des patrouilles aléatoires -même si elles reposent sur un ciblage réel des autorités- a déjà été retenu pour les navires à passagers, un nouveau domaine surveillé étroitement depuis le 1er août, sous la direction opérationnelle des trois prémar (Cherbourg, Brest, Toulon).
Une rerépartition de Sentinelle va intervenir dans les jours qui viennent a expliqué, sans plus de détails, le ministre de l'Intérieur. La province est désormais la première bénéficiaire des effectifs de Sentinelle, afin de couvrir les zones touristiques qui avait été décidée après l'attaque de Nice.
Le volume et la répartition de Sentinelle restent très attachées aux attaques ou projets d'attaques terroristes décelées : par nature, l'opération risque de devoir devenir encore plus dynamique qu'avant.
Pas vraiment de nouvelles informations, par contre, sur la future garde nationale (pourtant annoncée il y a un mois), et notamment, qui en sera le chef, et quels en seront les moyens.
A la gauche du président, le CEMP qui, comme son prédécesseur est passé au costume civil. En face d'eux, le premier ministre, le ministre des affaires étrangères, le CEMA et le DGSE. En bout de table, le SGDSN Louis Gautier. (Photo présidence de la république)