totalité, des soldats de l'armée de terre. Désormais, ils auront le droit à Sentinelle avant de partir en opex -en espérant que cela compromette le moins possible les MCP- et au retour. Interdit de grimacer ou de grogner : l'armée de terre, dont le CEMAT martelait l'importance des opint bien avant les attentats de janvier, va de ce fait éviter la potion amère que la LPM lui avait promise. Pas mal, la victoire, dans le contexte budgétaire toujours difficile.
Pour autant, avec des Sentinelle passant à six semaines, comme révélé par ce blog ce matin, il faut trouver des dérivatifs pour conserver le moral et la bonne humeur des soldats.
Le CEMA a donc donné très tôt des consignes pour que le logement fasse l'attention d'une attention très particulière. Le GMP, qui a annoncé ces efforts ce matin, note cependant le compromis à réaliser entre le bon état des logements... et leur distance par rapport aux zones de travail de ceux qui y sont logés.
Exemple, les paras du 17e RGP qui oeuvreront dans le nord des Hauts-de-Seine sont logés dans l'Essonne. Ils risquent de n'apprécier ni l'éloignement de Paris, ni les bouchons séparant le 9-2 de leur résidence provisoire.
L'autre effort, explique le porte-parole du GMP, c'est donc le welfare : la prise en compte des rares moments de loisir des Sentinelle. L'effort, dans ce domaine, se veut visible : exercice de com convenu, une centaine de militaires de l'armée de terre ont pu visiter l'expo Magnum, à l'invitation de la maire de Paris, ce matin.
Le général Charpentier explique que l'élue est pushy pour obtenir des loisirs aux militaires. Pour l'instant, le choix est limité, mais le GMP évoque des possibilités pour l'accès à la terre Eiffel ou aux Bateaux Mouches.
Pas sûr que cela fasse rêver les soldats. Plus efficace, l'étude d'une prime spéciale contribuera peut-être à limiter la casse du moral. Pour autant, bien sûr, qu'elle aboutisse. La fameuse prime montagne évoquée plusieurs fois sur ce blog est restée, elle, lettre morte.
