L'EMA et le ministère restent étrangement silencieux sur le bilan réel d'une opération qui a tué une
dizaine de personnes, dans la région de l'Adrar, dans la nuit du 30 au 31 janvier.
Aucun détail d'aucune sorte n'est venue éclairer cette opération, par delà ce maigre factuel, qui a certains moments, n'est même plus consultable sur le site internet de l'EMA.
Ce dernier n'a pas été en mesure de répondre aux questions, tandis que sur place, on procède à des analyses, afin de faire parler les restes de ce convoi, humains, et sans doute matériel.
Une des rares certitudes de ce dossier étrange : ce ne sont pas les forces conventionnelles qui ont oeuvré, ce qui peut contribuer à expliquer l'absence d'explications.
L'identité des membres du groupe n'est pas non plus clairement établie. Un ou plusieurs ressortissants de la liste de cibles dressée par les services, liste qui s'est rétrécie ces derniers mois, pourrait bien faire partie du bilan. Le mutisme général sur ce dossier est néanmoins assez difficile à comprendre sur la base des éléments actuels.
On le sait toutefois, la presse dominicale, ou les interventions de la fin de semaine et les exclusivités qui vont avec sont parfois propices aux révélations. S'il y en avait, avec les doutes restant à lever : depuis des mois, les Français traquent les chefs djihadistes, et alignent donc un bilan plutôt flatteur dans ce domaine. Restent quelques introuvables, comme Mokhtar Belmokhtar et l'entourage d'Yad Agali.
A suivre...