Centres culturels et cultuels, écoles, lieux sensibles, Vigipirate a continé à dérouler sa toile hier en
Ile-de-France, comme en province. Des régiments entiers, comme le 6e RG qui déploie 500 sapeurs, sont engagés pour tenir le niveau de mobilisation promis au chef des armées. Quelques illustrations :
Cet Alpin sécurise un centre cultuel. La 27e BIM forme l'épine dorsale du groupement marron, en charge des lieux des cultes en petite couronne. La plupart du temps, les patrouilles sont droppées en GBC180 sur leur point de sécurisation. (Photos Jean-Marc Tanguy)
C'est le retour de la garde : l'externalisation de la sécurité des enceintes les avaient fait disparaître, ces dernières années, mais un vigile ne peut porter un FAMAS. Toutes les enceintes militaires arborent désormais leurs gardes armés.
Les marsouins du 1er RIMa sécurisent cette école privée. Ils étaient déjà à Paris, il y a quelques mois, pour une mission de protection de points sensibles.
Après la surface, le métro : cette patrouille de Vigipirate du 53e RT parcourt les couloirs des transports souterrains. La présence sur le terrain ne s'interrompt que tard dans la nuit. Celles des militaires est donc courte.