le plus au nord au Niger. Le ministre de la Défense a pu longuement découvrir les lieux et ses occupants : les Nigériens du 23e BIA, et un SGTIA frnaçais composite, formé de parachutistes du 3e RPIMa, du 1er RHP, du 17e RGP et du 35e RAP, soutenus par un détachement de l’escadron d’hélicoptères 1/67 Pyrénées et un groupement logistique. On y trouve l’ACAn°6, les sapeurs des 25e RGA, 3e, 19e et 31e RG, ou encore les logisticiens du 516e RT.
Soit désormais 250 personnels.
JYLD y a rappelé que la France n’était pas à Madama par hasard, mais bien à la suite d’une décision du président nigérien. La France avait été, par le passé, présente à Madama, y occupant le fort actuellement habité par le 23e BIA.
Comme il l’avait fait la veille à N’Djamena, le ministre de la Défense a aussi entretenu le contact direct avec les militaires dont il a la charge, le plus sûr moyen d’avoir une remontrée directe d’informations du terrain.
Et de voir par ses yeux un fortin dont ont lui parle depuis des mois. C'est dans cette zone que transitent une bonne partie des trafics de la sous-région. C'est donc sans vraie surprise de Madama qu'a été dirigée la semaine dernière une opération tripartie associant 370 Français, 170 Tchadiens, et 110 Nigériens. Elle a notamment débouché sur la prise d'une tonne de cannabis, de nuit, réalisée par les paras du 3e RPIMa.
Le 23e BIA tient le fort de Madama, à côté duquel les Français se sont installés dans le courant de l’automne.
Sur le parking de Madama, le groupe 33 du 3e RPIMa présente son matériel aux élus de la République. 15 ont fait le déplacement avec le ministre.
Dans leur popote, les paras du groupe 34 montrent le contenu d’un colis de Noël confectionné par l’association Solidarité Défense : cette année, un mug, et porte badges, un message de leur CEMAT, et des dessins d’enfants. Avec des adresses en poche, les paras carcassonais veulent maintenant entamer les réponses aux courriers des enfants.
Jean-Yves Le Drian avec les cadres de l’ACA n°6. Madama était, ce premier jour de l’année, traversée par les vents de sable, qui rendaient l’air assez glacial.