Faute de ressources exceptionnelles, la Défense veut mettre le turbo pour mettre rapidement sur pied
deux sociétés de projet (SDP), chacun finançant les achats de FREMM -on parle de trois navires en partie à livrer- et d'Atlas -la Défense pourrait se louer ainsi huit Atlas, déjà livrés, eux-. Cela fait partie des sujets évoqués ce matin au conseil de Défense.
La Défense pense pouvoir aller vite en surfant sur la loi Macron, qui héberge une disposition sur les actifs. Le patron de Bercy, dont l'administration est hostile au projet, car il va à l'encontre du traité de Maastricht, et Jean-Yves Le Drian doivent prochainement rencontrer les industriels qui pourraient aussi entrer au capital des deux sociétés de projet.
Afin d'aller vite, la Défense pourrait néanmoins privilégier un capital majoritairement ou exclusivement public de ces SDP.
Les REX représentant 2,2 MdEUR en 2015, sur un total estimé à 6,2 MdEUR d'ici 2019. Seulement la moitié sont financées si l'on en croit les estimation des REX apportés par les cessions immobilières et de fréquences.